La corrida miracle

Loyal est le nom du noble taureau
Que l'on a tiré au fond d'un chapeau
Et un picador le mène au toril
Jusqu'à la plazza, au cœur de Séville.
Adieu Pâturages, aux vertes prairies
Mais dans la chapelle, un torero prie
"Que la corrida ne soit que beauté
Corps à corps suprême, sans cruauté"
La Vierge a dit "oui" et le matador
En veste de soie parsementée d'or
Avec des bas roses et des souliers noirs
Défile en musique le cœur plein d'espoir.

Olééé Olééé
Olééé Olééé

La trompette sonne, le taureau jaillit
De la foule monte, un souffle de cris
La bête s'engouffre dans la cape rouge
Et sur les gradins, pas un gamin bouge.
Le beau Maestro fait la "Véronique"
Passe la plus pure la plus magnifique.
Des bravos éclatent à crever les cieux
L'homme et le taureau, se sourient des yeux.
Puis sur son cheval, vient le picador
Mais ses coups de pique sont tous indolores
Et les banderilles ne pensent qu'à jouer
En faisant voler leurs petits papiers.

Olééé Olééé
Olééé Olééé

Il y a dans l'air, un pouvoir magique
Féerie du geste et de la musique
Les deux virtuoses créent des corps à corps
Brûlants de frissons, mais sans mise à mort
L'homme prend l'épée, il brise la lame
Et le taureau voit de petites flammes
Il baisse la tête, puis sur l'homme fonce
Et avec ses cornes, le porte en triomphe.
Dans l'arène tombe une folle pluie
De bravos rythmés, d'ombrelles fleuries
Et tous les gamins, du ciel plein les bras
Crient "VIVE LA VIE et LA CORRIDA.

Olééé Olééé
Olééé Olééé
(3 fois)

Paroles et musique de Cécile Caulier

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